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Nouvelle-Calédonie
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gastronomie
Oubliez le camembert et le saucisson si chers à vos papilles : ils sont hors de prix là-bas !
La gastronomie se caractérise surtout par le mélange des saveurs, à l’image de la variété de la population calédonienne : plats chinois, vietnamiens, japonais, indiens, antillais, tahitiens, …
Parmi les poissons citons notamment les dawa, mahi-mahi, tazar, requin etc... qui feront votre  régal.
Les légumes locaux sont l’igname, le taro, le manioc et les patates douces. Les fruits : coco, banane, avocat, papaye, litchi, mangue, goyave, pomme-liane (fruit de la passion), pomme-cannelle. Sans oublier les délicieuses confitures que l'on en fait !
Et quelques spécialités locales :
* le bougna : il s’agit d’un ragoût de viande ou de poisson cuit dans des feuilles de bananier, accompagné d’ignames et de taro et arrosé de lait de coco. Il est cuit au four kanak, qui  est constitué de pierres chauffées que l’on place dans un trou, et sur lesquelles le bougna est posé. Le tout est recouvert de terre et de tissu le temps de la cuisson :
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* le civet de roussette (chauve-souris),
* le crabe de cocotier,
* le cerf (en  brochettes, grillades, saucisson),
* la langouste,
* les trocas (coquillages).
Afin de préserver la faune locale, la chasse et la pêche    sont  réglementées : la roussette ne peut être chassée  qu’à certaines périodes de l’année, la   pêche du crabe mou est interdite et celle de la tortue réservée   à quelques tribus pour des cérémonies traditionnelles.
Enfin n’oublions pas la bière locale : la Number One (blonde). D'ailleurs, une immense affiche "bienvenue au pays Number One" vous attend dans le hall d'arrivée de l'aéroport (histoire d'annoncer la couleur probablement !) :   
number1


 
            quelques lignes sur la culture kanak


L’organisation sociale est basée sur la famille. Les familles partageant réellement ou symboliquement le même ancêtre   forment un clan. Chacun des clans est doté d’une fonction : clan des cultivateurs, des sculpteurs, des pêcheurs, etc. Les aînés sont particulièrement respectés, et c’est parmi eux qu’est  choisi le chef. Toutefois, les décisions de ce dernier ne sont prises qu’après de longues discussions avec la communauté, au  cours desquels le consensus sera recherché : son pouvoir est donc  à relativiser.
Les tribus correspondent à des découpages administratifs effectués par le colonisateur, mais elles sont aujourd’hui respectées par les Kanaks. Dans chaque tribu vivent différents clans, dont les représentants se réunissent en chefferie pour prendre les décisions d’ordre collectif (par exemple planifier les activités de culture, de pêche, les cérémonies).
La terre a pour les kanaks un caractère sacré, c’est le lieu d’habitat des vivants et des morts, et de ce fait, ne peut être ni vendue ni achetée (seul le droit d’héritage est pris en compte).
Les cases traditionnelles sont construites différemment selon la  région; celles des provinces nord et sud sont surmontées de flèches faîtières, qui indiquent la nature du clan (clan des pêcheurs par exemple) :


case province nord
case de la province nord
case des iles
           case des iles

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Les Kanaks ont été christianisés par le colonisateur, mais ont gardé en parallèle des croyances océaniennes. Ils considèrent ainsi que le monde des vivants cohabite et communique avec un monde de l’invisible peuplé d’esprits non-humains (les totems) et des esprits des défunts (les ancêtres-dieux). Les totems sont le symbole de la vie du clan auquel ils sont associés. Ce sont le plus souvent des animaux ou des végétaux ou des phénomènes météorologiques, dont les manifestations sont interprétées comme des signes par les vivants.
A chaque clan correspond un totem, mais un même totem peut être attribué à plusieurs clans.



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Enfin, la sculpture sur bois, qui sert à décorer les cases cérémonielles, est le symbole et la fierté des clans. les sculptures Kanak sont assez sobres dans leurs formes et leur couleurs. La plupart des pièces gardent leur couleur naturelle et ne sont pas teintes ; l’usage de la peinture revient d’ailleurs à conférer un esprit à l’objet. Les sculpture représentent des images d’ancêtres-dieux, et le sculpteur se pose en médiateur entre le monde visible et le monde invisible ; son geste est guidé par les ancêtres. Autrefois, il était donc considéré comme plus qu’un simple artisan, son travail était entouré d’un profond secret et nul n’était autorisé à le regarder travailler


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Le centre culturel Jean-Marie Tjibaou a ouvert ses portes à Nouméa en 1998. Son architecture originale s'inspire des cases mélanésiennes traditionnelles, rondes, et les ouvre sur le monde, à l'image du centre.

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En effet, l'ambition de ce dernier est non seulement de faire connaître les cultures kanak et océaniennes mais aussi de favoriser les échanges avec les autres cultures. Sur une superficie de 7 km carrés, vous y trouverez des salles   d'exposition  permanente, une bibliothèque, des espaces pour la musique,  le théatre  et la danse. Si vous vous rendez en Nouvelle-Calédonie, ne manquez donc sous aucun prétexte d'en faire la visite.
      



parmi les spécimens végétaux...
La faune et la flore endémiques de la Calédonie sont quant à elles d’une richesse exceptionnelle.
Pins colonnaires, niaoulis , fougères arborescentes, gaïacs,  banians, kaoris, etc… : la forêt tropicale calédonienne  abrite environ 2000 espèces végétales.
        
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le  niaouli : de la même famille que l’eucalyptus, il s'adapte à tous les milieux et résiste au feu. On en tire des essences et du miel ; son écorce est utilisée pour la construction des cases mélanésiennes
                                                                     
        
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Le banian : admirez la taille de son tronc comparée au bâtiment qu'il a envahi et à mon beau vélo (entouré en rouge)

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... et animaux
Le lagon calédonien, le plus grand du monde avec ses 24000 km2, est d’une incroyable richesse. Le récif corallien ceinture la grande terre sur plus de 1600 km, descendant jusqu’à 50 mètres de profondeur. La température de l’eau varie entre 21 et 28 degrés, permettant à 1500 espèces de poissons et 350 variétés de coraux de s’y épanouir : loches, poissons-clowns, perroquets, poissons-licorne et, à l’extérieur de la barrière de corail, tazars, thons et requins.
Tout autour du lagon, les réserves marines offrent ainsi de magnifiques perspectives aux amateurs de plongée. L'aquarium de Nouméa est aussi une bonne alternative à la plongée :
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les mouettes locales et leurs jolies pattes rouges

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et encore :

Les longues plages désertes sont légion en Nouvelle-Calédonie : sable blanc ou brun, fin ou farineux, vous avez l’embarras du choix. Le tout sans avoir à pousser votre voisin pour étaler votre paréo et plonger dans une sieste méritée.
Le record : la plage de Poé, sur la côte ouest, se déroule sur 17 kilomètres !
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la promenade Pierre Vernier, lieu privilégié
des nouméens pour faire leur footing

n'oublions pas la claquette, chaussure calédonienne par excellence : j'ai même vu un curé célébrer la messe en aube et claquettes !
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