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Le « Caillou » fait partie de la Mélanésie, laquelle, avec la Polynésie et la Micronésie, forme l’Océanie.
Le climat y est subtropical, mais est tempéré par les alizés : l’été, de décembre à mars (eh oui ! c’est l’hémisphère sud) est une période chaude et humide avec une température moyenne de 26 degrés. L’hiver, inutile d'apporter ses gants : il y fait en moyenne 20 degrés de juin à septembre. La période idéale pour s’y rendre est d’octobre à novembre car le ciel est dégagé et les températures sont agréables.
La population est un véritable mix : 44% de mélanésiens, 34% d’européens, 9% de wallisiens, 2,5% de tahitiens, des  indonésiens, des vietnamiens, etc… : il y en a pour tous les goûts ! Le nombre total d’habitants est de 197.000, dont 120.000 vivent à Nouméa.
Héritage de son histoire, les religions catholique (59,2%) et protestante (37,8%) cohabitent sur l'archipel, ainsi que l’islam (3%).
La langue officielle, le français, est parlée partout,   mais  il existe aussi 29 langues et 45 dialectes parlés par les Kanaks.  La langue s’est enrichie de mots d’origine mélanésienne, polynésienne, anglaise, asiatique, le tout formant parfois des mots uniques dans un argot bien local : fin valaab !
Depuis 1998 et les accords de Nouméa, la Nouvelle-Calédonie  jouit du statut d’entité territoriale autonome.
Enfin, côté économie, les principales ressources sont la mine et la métallurgie. Le chrome et surtout le nickel  représentent 90% des exportations du Caillou. L’industrie manufacturière et la pêche industrielle sont peu développées. Quant au tourisme, il est soumis aux aléas de la desserte aérienne. Les Australiens, Néo-Zélandais et Japonais ont l’avantage  sur les « zozos » de métropole d’avoir moins d’heures d’avion à subir pour venir en Calédonie (au mieux 21h30 de vol depuis Paris).

le sud de la grande terre

Ce sont les Austronésiens, partis du sud-est asiatique depuis le 4ème millénaire avant JC, qui ont peuplé la Mélanésie et emmené avec eux l’horticulture, l’igname et le taro. Des recherches sont   en cours pour savoir quand ils ont abordé pour la première fois le Caillou. De même que sur l’île de Pâques et aux Marquises, ils ont laissé des traces gravées sur la  pierre, représentant hommes et animaux, dont l’interprétation demeure mystérieuse et qu’il est impossible de dater au carbone 14 (par manque d’éléments organiques).
Lorsque les Européens sont arrivés, au 18ème siècle, le peuple kanak maîtrisait l’art de la pierre polie et s’était adapté à ce milieu difficile où les essences végétales et les espèces animales étaient réduites. La population est estimée à 5.000 habitants. Leur céramique, la poterie lapita, était décorée de motifs géométriques en pointillés, présents en Mélanésie et en Polynésie occidentale.
Les clans, une trentaine, ont peu à peu conquis les vallées et déboisé les collines, établissant des champs d’ignames et des tarodières. Les pêcheurs de la côte et les chasseurs de l’intérieur s’échangent leurs productions. Selon leurs besoins, ces clans s’alliaient ou s’affrontaient. Leur anthropophagie n’était pas un moyen de subsistance mais correspondait à un rituel guerrier occasionnel.

un autre air d'Ecosse ....

si, si ! allez vérifier si vous le voulez